publié le 23 mars 2022

Le site de Vallon Pont d’Arc accueille à son tour les partenaires du projet SEE

Après des discussions en Serbie, au Portugal et en Suède, une nouvelle rencontre a eu lieu du 7 au 11 mars 2022 avec l’ensemble des partenaires européens engagés dans le Projet SEE (Sustainability and Environmental Education in Outdoor Sports) sur le site de Vallon Pont d’Arc du CREPS Auvergne-Rhône-Alpes. 

Des réflexions engagées le temps d’ateliers théoriques

Afin d’avancer sur la construction de ladite boîte à outils, les membres du CESN avaient alors convié un certain nombre d’experts nationaux à s’exprimer autour des questions d’environnement et d’outdoor. Qu’il s’agisse de formateurs du CREPS, l’enseignant responsable de la section sportive de spéléologie du collège de Vallon-Pont-d’Arc, du chargé de mission au Pôle Ressources National des Sports de Nature, de l’animateur pédagogique, le directeur et l’élue du SGGA, du membre du Conservatoire des Espaces Naturels ou des chargés de missions pour la Ligue de Protection des Oiseaux, tous ont ainsi apporté leur savoir-faire et leurs connaissances en matière de pédagogie environnementale et sportive.

Au-delà de ces acteurs locaux, la parole a également été donnée à des spécialistes internationaux : les membres de Trash Free Trails ont, par exemple, largement posé leur pierre à l’édifice en présentant leur programme de réduction de la pollution à usage unique sur les sentiers par l’encouragement de la participation citoyenne aux « aventures outdoor ». Les partenaires de sportNI et Leave no trace ont quant à eux pu partager les techniques d’organisation de bivouac respectueux du milieu.

Complétées par des ateliers et temps de travail entre les membres du projet SEE – et d’autres experts issus d’organismes internationaux tels que Mourne Heritage Trust, l’Office Français de la Biodiversité,  Mistra Outdoors, Sport Ireland, EOMTB, le conseil d’administration de Västernorrland et IPDJ -, ces interventions ont alors représenté de bons moyens de s’interroger sur la façon de créer et de mettre en place des outils communs efficaces d’éducation sportive et environnementale.

Des temps d’activités sportives permettant de mettre en pratique les savoirs théoriques abordés au cours des discussions

Cependant, ces échanges théoriques n’auraient pas eu tant de valeur s’ils n’avaient pas été accompagnés de mises en situation sur le terrain ! Dans ce cadre, les partenaires et experts européens invités, ont directement mis en pratique leurs discussions, en participant notamment à des initiations d’escalade et de spéléologie, au cœur de la Réserve naturelle nationale des Gorges de l’Ardèche. A cette occasion, ces derniers ont alors découvert des outils d’éducation innovants, quotidiennement utilisés par les moniteurs locaux les accompagnant. La guide de spéléologie Eloïse Coutaz et le guide d’escalade François Laupin ont ainsi encadré des séances d’initiation à leurs activités avec un apprentissage des gestes techniques sportifs tout en intégrant des situations d’éducation à l’environnement et au patrimoine.

Dans la mesure où le rassemblement était placé sous le signe de la mobilité douce, l’ensemble des déplacements ont été opérés à l’aide de vélos à assistance électrique. Aussi, l’itinérance en VTT permettant de rejoindre le bivouac de Gaud, aura fait découvrir aux partenaires, par la pratique sportive, tant le paysage ardéchois que sa biodiversité, sa géologie et son patrimoine humain. L’engagement des moniteurs du CREPS lors de cet échange a d’ailleurs permis aux membres de SEE de s’immerger dans de véritables micro-aventures rassemblant VTT, spéléologie et rapide traversée de l’Ardèche en kayak.

Différentes cultures, différentes approches vers une mise en commun

En alternant théorie et pratique, ces trois journées d’échanges ont permis de confronter différentes  visions pour éduquer le plus grand nombre au respect de la biodiversité. Chaque participant aura ainsi pu proposer, expérimenter ou faire évoluer des situations concrètes en vue de réduire les impacts de nos pratiques, progresser techniquement dans l’activité et « se reconnecter » avec la nature…

Des temps d’échanges et de convivialité renforçant les discussions et la coopération entre les partenaires européens

Enfin, les différentes soirées organisées – à l’instar du pot d’accueil, du bivouac au sein de l’aire naturelle de Gaud ou du repas de fin de semaine tenu au CREPS – ont encouragé les membres du programme à revenir sur les activités pratiquées en journée et à poursuivre leurs échanges de façon plus informelle. Aussi, ces temps de partage ont été perçus comme de bons moyens de renforcer, une fois encore, les liens unissant l’ensemble des partenaires européens : une force considérable pour la suite du projet !

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